L'Aulne en novembre
Le sentier délivre de la route, traverse la forêt et mène à la rivière; récompense ultime. On la surplombe, on la longe, on l'accompagne dans une marche lente et parallèle; on la devine, elle se dévoile ou se protège, incite les uns au silence à la lenteur, au recueillement, invite les autres à la prière. Irrévocablement le sentier se coude pour des raisons sylvestres et nous impose la séparation aquatique et l"obscurité des bois.
Libellés : finistere
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